Sa peinture
 

Autodidacte, Chris se forme en observant les maîtres anciens et la nature. Il est fasciné par l’aura puissante qui émane des toiles de Rembrandt et de Vermeer au point qu’il veut acquérir une connaissance profonde de cette matière qui deviendra source de lumière.

 

Le critique d’art Bernard Gauthron évoque le côté très terrien de Chris : « La peinture a cette densité que l’on retrouve chez les hommes qui restent en contact avec la terre et chez ceux pour qui la vocation s’est affirmée très jeune, comme une seconde nature »

 

Si Chris s’initie aux différentes techniques de peinture, très vite c’est l’huile qui s’impose à lui pour exprimer la richesse de nos cinq sens. Cette véritable communion avec la matière, Chris la vit dans chacune de ses toiles, quel qu’en soit le thème, des personnages aux objets en passant par le végétal ou le minéral.

 

Tout débute par le choix du format de la toile, support à l’enduction de couches successives d’épaisseurs très inégales d'une matière semi-pâteuse : le « blanc d’argent ». Après séchage vient le moment du mouillage, sorte d’imprégnation de ce « blanc » par un liquide coloré qui s’immisce dans les moindres parcelles de la pâte blanche, ce qui donne à la toile sa tonalité et préfigure le sujet. Car ce n'est qu'au cours de l’apposition successive de glacis, dernière étape avant le vernissage, que le sujet prend réellement sa forme finale.

 

« Cette démarche dépouillée impose le renoncement à la facilité à la faveur d'une écriture où le trait unit la force et la grâce. Elle fait de Chris le messager d'un monde dont la surface aride ne parvient pas à dissimuler le cœur »., écrit Paul LOMBARD, avocat, écrivain, historien et amateur d'Arts.

 

À l’instar de ses « Mentors », Chris jongle harmonieusement avec les pigments les plus variés : le lapis-lazuli, les ocres, les roux, les bruns, le rouge. Les glacis nous révèlent de merveilleuses senteurs : la térébenthine (résine du pin), l’huile de lin ou celle de noix, ou encore le mastic de Chios.

 

C’est  avec ces glacis que commence le voyage et que la lumière surgit de la matière.

C’est ce que commente le journaliste Michel Destombes en parlant de Chris : « Matière et glacis, c’est là toute sa technique »

 

 

De la matière à la lumière

Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions

Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.